Contre toute attente, les Rennais ne parviennent pas à se défaire des Rémois, qui les tiennent en échec par deux fois sur le même score au Parc des Princes. La première finale s’étant terminée sur un score nul, une deuxième finale est jouée, trois jours plus tard, le 26 mai, toujours au Parc des Princes. Les Stadistes devront atteindre la fin mars et un déplacement à Lyon pour remporter leur première victoire à l’extérieur de la saison. Très inefficaces à l’extérieur, les Rennais devront attendre le 26 novembre et un déplacement à Aix-en-Provence pour s’y imposer. À l’extérieur, les résultats sont catastrophiques, avec deux points glanés loin de la route de Lorient lors de la phase aller. Stade rennais se réveille dès le début de la phase retour, enchaînant huit matchs sans défaite (4V-4N-0D), dont deux écrasantes victoires sur Nîmes (4 – 0) et Angers (6 – 0). Mi-avril, des Rennais survoltés écrasent le FC Nantes, leader du championnat, route de Lorient (4 – 0). La première place n’est alors qu’à trois points des « Rouge et Noir » qui peuvent rêver de titre. À la surprise générale, Sedan mène rapidement 2 buts à 0, Marie ayant marqué dès la 11e minute, maillot stade rennais bientôt imité par Perrin quatre minutes plus tard.
Une nouvelle fois, le Stade rennais UC s’incline (0 – 2), et ne parviendra pas à corriger le tir au match retour en Bretagne (0 – 0), ce qui l’élimine dès son entrée dans la compétition. 1er novembre : Après un match nul à domicile contre Strasbourg, l’équipe est 15e. C’est son plus mauvais classement de la saison. Il faudra un Stade rennais UC impérial sur son terrain pour le voir s’extirper du milieu du classement. Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France, et remporte la compétition pour la première fois de son histoire. Après sa victoire en Coupe de France et sa quatrième place en championnat, le Stade rennais a la lourde tâche de confirmer. Après un bon début de championnat, qui semble confirmer les ambitions européennes du Stade rennais, l’équipe plonge en automne, se fait rapidement éliminer de la Coupe UEFA, et se rapproche dangereusement de la zone de relégation. La réserve du Stade rennais entraînée par Laurent Huard évolue en CFA – Groupe D. À l’issue des matches de championnat, elle termine première réserve du groupe. C’est passé le mois de février que les Rennais sortiront enfin de la masse, s’emparant rapidement d’une sixième place qu’ils s’adjugeront à l’issue de la 38e et dernière journée.
16 février : Après une défaite à Lille (1 – 3), le Stade rennais se retrouve 17e au classement et premier non-relégable. Au début des années 1980, le premier adjoint à ne pas faire directement partie de l’effectif professionnel est Michel Beaulieu. Comme souvent, les coupes ne réconfortent pas l’effectif rennais. Malgré le maintien obtenu en fin de saison, son bilan est mitigé et l’expérience n’est pas renouvelée. Relégué sportivement en deuxième division en 1937, il est alors menacé de perdre son statut professionnel. En Division 1, un nouveau passage de vingt à dix-huit clubs est prévu. Relégué au même niveau que les clubs précédemment cités, le Stade rennais abandonne de fait sa position de meilleur club breton. A contrario, plus aucun club breton n’évolue en Division 1, seul le FC Nantes représentant alors le grand Ouest. Doucement mais sûrement, le club s’enfonce dans les profondeurs du classement, incapable de gagner le moindre match depuis le 26 janvier.
La saison 1965-1966 du Stade rennais Université Club débute le 17 août 1965 par un match l’opposant au FC Nantes, champion de France en titre, stade rennais boutique dans le cadre du Challenge des champions. Le renouvellement de l’effectif professionnel repart sur les mêmes bases que la saison précédente, et ce sont plusieurs des héros de la Coupe de France 1965 qui quittent le club club à l’été 1967. Le départ le plus emblématique est sans nul doute celui du capitaine Yves Boutet après douze années de présence au Stade rennais. Il se qualifie pour les poules de la Coupe UEFA. Trente ans après, le Stade rennais se qualifie pour sa troisième finale de Coupe de France. ↑ Frank Simon : « Dréossi : « Une mentalité de conquérants » », France Football no 2932bis, 21 juin 2002, p. En 1914, le début de la Première Guerre mondiale marque une pause dans la pratique du football en Bretagne.