Ceux-ci ont échoué par deux fois en barrages en 1990 et 1991, et viennent tour à tour d’éliminer Le Mans et Angers. Le début de saison, malgré deux victoires inaugurales, ne permet pas au Stade rennais de s’installer dans le trio de tête, handicapé par deux défaites à domicile contre Rouen (1 – 2) puis Angers (0 – 1). À partir d’octobre, le club breton ne perd plus, et remonte peu à peu jusqu’à atteindre la première place à la mi-janvier. En fin de saison, des performances en dents de scie le condamne à ne plus jouer que la seconde place, Angers s’envolant vers une promotion en D1. Mais le début des matchs retour est catastrophique : quatorze matchs sans victoire, dont huit défaites, font retomber les Rennais à la dix-neuvième place, qui les condamneraient à un retour en D2. L’évènement est le retour de l’enfant du pays, Patrick Delamontagne, devenu international depuis son départ du club en 1978, et qui est accompagné en provenance de Marseille par Jean-Christophe Cano.
Antoine Cuissard, onze ans après son départ. Il atteint la quatorzième place, son meilleur classement de la saison. La deuxième partie de saison voit Nancy décrocher, alors que Mulhouse et Brest font le trou devant. Il faut attendre la mi-août pour assister à un premier succès rennais, acquis devant un autre candidat au maintien, AS Nancy-Lorraine (3 – 1). À cette occasion, Baltazar marque son troisième but de la saison, mais cette efficacité précoce restera en trompe-l’œil : comme, du reste, l’ensemble du secteur offensif rennais, le Brésilien restera particulièrement inefficace toute la saison durant. Un but synonyme de barrage pour le Stade rennais, et de relégation pour l’AS Cannes de Zinédine Zidane, Luis Fernandez et Pierre Dréossi. En pré-barrages, l’OGC Nice se déplace route de Lorient, et c’est un but dans les arrêts de jeu du match marqué par Majid Musisi qui permet aux Rennais de se qualifier in extremis pour le tour suivant. Après la remontée arrachée en fin de saison 1989-1990, le Stade rennais retrouve pour la énième fois la Division 1, quittée trois ans plus tôt, avec la ferme intention de s’y maintenir. S’avance alors l’AS Cannes, vainqueur du FC Rouen (2 – 1), pour une revanche de la saison précédente : c’est en effet le Stade rennais qui avait précipité la relégation des Azuréens grâce à un but de dernière minute de Laurent Huard.
La saison 1991-1992 du Stade rennais football club débute le 20 juillet 1991 avec la première journée de Championnat de France de Division 1, pour se terminer le 12 mai 1992 avec une défaite en barrages synonyme de relégation en deuxième division. Stade rennais aborde 1991-1992 avec l’ambition de renouveler une fois encore son bail dans l’élite. Tout juste retiré des terrains, puisqu’il arrête sa carrière de joueur en 1960 après une ultime saison au FC Lorient, cet ancien international connaît le Stade rennais pour y avoir évolué pendant quatre ans avec Guérin comme entraîneur. La saison 1988-1989 du Stade rennais football club débute le 16 juillet 1988 avec la première journée du Championnat de France de Division 2, pour se terminer le 20 mai 1989 avec une défaite en pré-barrage synonyme de maintien en deuxième division. Le Stade rennais se retrouve donc condamné à jouer une saison supplémentaire en D2. Pour compenser tous ces départs, le club fait confiance aux jeunes déjà en place (Laurent Huard et Jocelyn Gourvennec prendront considérablement du galon en cette saison) et recrute quelques talents, comme Émerick Darbelet et Ulrich Le Pen. Au cours des années 1990, ces efforts portent leurs premiers fruits. « Dans les années 1970, Rennes était le club de cœur de tous les Bretons.
Le 9 mai 2009 au Stade de France, opposé à l’En Avant de Guingamp dans un match entre équipes bretonnes, Rennes se créée les meilleures occasions, puis ouvre la marque par Carlos Bocanegra à vingt minutes de la fin. ↑ « Grosse bagarre avant le match Brest – Rennes », Ouest-France, no 3442 bis, 28 avril 2013, p. ↑ « 1971 : Deuxième grand rendez-vous », Ollivier 1971, p. ↑ Dixième place en championnat en 1972-1973, puis treizième place en 1973-1974 après avoir longtemps navigué dans la zone de relégation. Ils battent les Girondins de Bordeaux en finale au Stade de France (3 – 0), et réalisent l’exploit de boucler leur parcours sans avoir encaissé le moindre but. Gueugnon sort le Stade rennais en remportant la séance des tirs au but. Huitième du Championnat de France 1996, le Stade rennais retrouve les joutes européennes par le biais de la Coupe Intertoto. Le club est aussi engagé en Coupe de France et en Coupe de la Ligue. Hors période de la Seconde Guerre mondiale, il navigue exclusivement depuis entre les deux divisions professionnelles, la Ligue 1 et la Ligue 2, sans avoir joué aux étages inférieurs. Loin de se résigner, les Rennais égalisent six minutes plus tard, d’un tir puissant et lointain de Le Dizet, qui redonne virtuellement le maintien aux « Rouge et Noir ».
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