Maillot blanc stade rennais
Ce dernier, bien qu’en fin de carrière, se mettra particulièrement en évidence avec un total de 17 buts marqués au cours de la saison, soit le meilleur score pour un attaquant rennais depuis Pokou en 1975-1976. Rapidement, le SRFC s’installe parmi les équipes de tête du classement, et ne descendra jamais en dessous de la huitième place. Le FC Rouen, que le Stade rennais connaît déjà bien puisque le club normand fut son bourreau quelques mois plus tôt en Coupe de France (0 – 0 puis 0 – 2). Le match aller semble confirmer les craintes d’un échec (0 – 1), d’autant que le retour se joue dans l’antre des « Diables rouges » à Robert-Diochon. Le Stade rennais commence sa saison en fanfare, et s’empare rapidement de la tête de son groupe. Une nouvelle fois, c’est un entraîneur n’ayant jamais évolué comme joueur au Stade rennais qui en devient le principal technicien. S’ensuit une période de crise qui dure jusqu’au milieu des années 1990. Exsangue financièrement, le club accuse un déficit considérable qui le précipite au bord de la disparition pure et simple en 1978. Il remonte peu à peu la pente jusqu’en 1998, date de la prise de contrôle de François Pinault et de sa holding Artémis, qui permet au Stade rennais FC de se stabiliser en première division, de moderniser ses infrastructures et de revoir à la hausse ses ambitions.
C’est le cas du gardien Jean-Noël Dusé, du défenseur Bernard Tischner, du milieu de terrain Dominique Vésir et des attaquants Karel Bonsink et François M’Pelé. Le recrutement s’appuie lui sur l’arrivée de deux anciennes gloires nantaises, à savoir le défenseur international Patrice Rio, en fin de carrière à 36 ans, et le milieu de terrain Oscar Muller. À la fin des matchs aller, il pointe à la troisième place, désormais qualificative pour la phase des barrages. Également rapidement éliminé de la Coupe de France par le Paris Saint-Germain en trente-deuxièmes de finale, les joueurs rennais terminent la saison à une bonne quatrième place, qui laisse quelques regrets quant au déroulement de la saison. La période est cependant plus difficile, et le Stade rennais glisse lentement vers le bas du classement, dont il est 18e début février, une place synonyme de barrages. L’expérience tourne court : lors du deuxième match de la saison, le 10 septembre 1933, les débuts de Kelly se révèlent catastrophiques et le joueur est prié de quitter le club.
Il ne pourra cependant faire ses débuts en Division 1 qu’en mars, n’étant pas qualifié jusqu’alors par la Fédération française de football. Il débute avec l’équipe C puis intègre la réserve, avant de faire ses débuts en Coupe de France avec l’équipe première. Pour la première fois depuis 1933 et le départ de Kalman Szekany, le club rompt avec la tradition d’un entraîneur déjà passé sous les couleurs rennaises comme joueur. Après le départ de Pierre Garcia, le SRFC se lance à la recherche d’un nouvel entraîneur. Jean Vincent tire sa révérence au poste d’entraîneur et est remplacé par Pierre Mosca. ↑ Le 13 janvier 1978, le club est mis en règlement judiciaire et doit procéder à des licenciements économiques pour pouvoir continuer à exister. ↑ Le FC armoricain est issu de la fusion du FC rennais et de l’Armoricaine de Rennes, en janvier 1902. Le FC rennais reprendra son indépendance quelques mois plus tard cf.
Alors que le premier championnat de France professionnel se met en place en 1932, le Stade rennais UC hésite à suivre le mouvement. En 1919, le retour d’un championnat de l’Ouest unifié coïncide avec le retour des duels fratricides avec l’US servannaise. La saison 1985-1986 du Stade rennais football club débute le 16 juillet 1985 avec la première journée du Championnat de France de Division 1, pour se terminer le 25 avril 1986 avec la dernière journée de cette même compétition. Comme un clin d’œil à sa dernière victoire dans l’épreuve, maillot stade rennais le Stade rennais retrouve l’Olympique de Marseille sur sa route en demi-finale. Reparti sur de bonnes bases, et malgré une élimination dès les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France face au Toulouse FC, le Stade rennais s’assure sa remontée en Division 1 le 14 mai, après une victoire obtenue à Limoges. Sur le plan sportif, la victoire de 1965 reste sans lendemain. Quant aux frères Delamontagne, ils ne seront pas en reste avec 35 buts à eux deux. Pendant ses premières saisons professionnelles, le club ne parvient pas à se mêler à la lutte pour le titre.