Maillot du stade rennais
Trop irrégulier, le Stade rennais ne réussit pas à accrocher la première place du classement. ↑ a et b Le Stade rennais ne participe pas à la Coupe Drago, celle-ci étant réservée aux clubs professionnels ayant été éliminés de la Coupe de France avant les quarts de finale. Un mois de mars catastrophique permet au Havre et à Mulhouse de s’échapper au classement et de s’assurer les deux premières places, avant qu’une série de cinq victoires rennaises n’assure définitivement la troisième place aux « Rouge et Noir », et ce dès l’avant-dernière journée. Fort heureusement, les points accumulés en début de saison permettent au SRFC de disposer d’une marge confortable sur le RC Strasbourg et le SEC Bastia, qui semblent promis à la relégation, et une série de résultats plus positifs permettront aux Rennais de remonter à une honorable treizième place finale. En seconde mi-temps, les Guingampais réussissent néanmoins à égaliser, puis à s’adjuger la victoire (1 – 2) pour revenir à égalité de points avec le Stade rennais au classement. Mais le début de la Seconde Guerre mondiale vient interrompre cet élan positif. Jean Prouff qui le seconde et le conseille. Le spectaculaire Stade Rennais Université Club de Jean Prouff affiche même beaucoup de respect pour le magnifique Football Club de Nantes, de José Arribas.
Stade rennais FC. Comme son nom l’indique, son rôle principal est d’abriter les entraînements de l’effectif professionnel du club. Côté rouennais, c’est l’Argentin Daniel Alberto qui doit prendre ses responsabilités, mais celui-ci voit son tir repoussé par Hiard. Le vent tourne lorsque Larue trouve le poteau, et que Monczuk voit son tir sorti par Hiard. Sa série d’invincibilité s’arrête finalement à la vingtième journée, sur le terrain de son dauphin, le Nîmes Olympique (0 – 2). Victime d’un petit coup de moins bien en décembre – janvier, les Rennais voient les Nîmois revenir à un point, mais jamais la première place ne sera cédée aux « Crocodiles ». 3 – 3 à l’issue de la première série. Mi-février, après une série de onze matchs sans défaite, la cinquième place est atteinte. Entre la reprise du championnat, le 28 février, et sa conclusion, le bilan rennais frisera le néant, avec deux petits points obtenus en l’espace de quinze matchs.
SRFC rate pourtant sa fin de saison, concédant de nombreux points à ses adversaires directs au classement. Ce dernier, bien qu’en fin de carrière, se mettra particulièrement en évidence avec un total de 17 buts marqués au cours de la saison, soit le meilleur score pour un attaquant rennais depuis Pokou en 1975-1976. Rapidement, le SRFC s’installe parmi les équipes de tête du classement, et ne descendra jamais en dessous de la huitième place. En Coupe de France, le Stade rennais réalise son meilleur parcours depuis sa victoire en 1971. Après avoir logiquement sorti Lucé, il doit se frotter à un autre promu en D1, le Havre AC. Le Havre et Mulhouse viennent ainsi s’imposer route de Lorient, alors que Rouen lamine les derniers espoirs bretons à Robert-Diochon (0 – 4). Le SRFC en sera quitte pour une sixième saison consécutive en D2, sans un Pierre Garcia, qui n’aura jamais réussi à obtenir la remontée en trois ans à la tête de l’équipe première. À la lutte pour la montée, ses principaux concurrents sont le FC Rouen, l’US Nœux-les-Mines, le FC Mulhouse, le Stade de Reims et Le Havre AC. Le Stade rennais bat l’AS Française, et retrouve en demi-finale le FC Rouen, match qui se solde par un résultat nul et est donc à rejouer.
Le FC Rouen, que le Stade rennais connaît déjà bien puisque le club normand fut son bourreau quelques mois plus tôt en Coupe de France (0 – 0 puis 0 – 2). Le match aller semble confirmer les craintes d’un échec (0 – 1), d’autant que le retour se joue dans l’antre des « Diables rouges » à Robert-Diochon. ↑ De son vrai nom Edson André Sitoe. Le nouveau club reprend le nom de Racing Club de Paris. De retour au pain quotidien de la D2, le Stade rennais connaît un nouveau bouleversement après son échec de la saison précédente. De retour en D1, le Stade rennais doit de nouveau chambouler son effectif pour prétendre s’y installer durablement. 394 rencontres officielles. Boutet ayant évolué pendant deux saisons en deuxième division au début de sa carrière rennaise (pour un total de 46 matchs), il n’est en revanche pas le détenteur du record de matchs joués en Division 1. C’est son dauphin Romain Danzé qui détient ce record avec 323 rencontres disputées dans l’élite. Et puis, sous l’impulsion de son buteur Relmy et d’un Farès Bousdira toujours efficace, le Stade rennais remonte, enchaîne les victoires, et se mêle à la lutte des prétendants pour la montée.
Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre page Web.